PHOTO

Boiserie sculptée d'une pagode à Saravane.

Photographe(s) : Inconnu


Boiserie sculptée d'influence bouddhique et mythologique lao, sur une porte ou une cloison de la pagode de Saravane. Sur la partie supérieure, une femme porte une palanche sur ses épaules, avec deux objets suspendus de chaque côté (des jarres ou des récipients destinés au transport d'offrandes). Sur la partie inférieure, deux figures féminines : à gauche, la femme est assise et tient un objet qui pourrait être un bâton, une baguette ou un ustensile rituel ; à droite, la femme est agenouillée, dans une posture d'échange ou d'enseignement.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 6x6
Support d'origine Nitrate
Couleur Noir et blanc
Orientation portrait

Propriétés

Référence LAOS 50-11 R37
Date de début 01/06/1950
Date de fin 01/09/1950
Photographe(s) Inconnu -
Lieu(x) Indochine française - Laos - Salavane -
Origine SPI (service presse information)
Mention obligatoire © Auteur inconnu/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Quelques aspects du Bas et du Moyen-Laos : vie quotidienne, architecture et paysages.

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Description du reportage

Le reportage débute à Savannakhet, deuxième ville du Laos par sa population, en présentant des vues du fleuve Mékong depuis les berges. La visite d'une pagode est l'occasion de montrer ses aspects architecturaux et artistiques via les sculptures présentes sur les édifices (haut-relief et bas-reliefs). Le marché, entouré de bâtiments de style colonial, témoigne de l’activité économique de la ville, à l’image aussi des navires vapeurs assurant la circulation sur le Mékong, ainsi que son chantier naval.
Le grand pont de Paksé, construit par la France, permet de traverser la rivière Xe Don, l’un des affluents du Mékong. Les barques des pêcheurs circulent quotidiennement sur cette rivière ; parmi eux, certains tressent les filets sur les berges. Dans la petite ville de Paksé, le Wat Luang abrite un monastère bouddhiste ; des détails architecturaux et artistiques témoignent de son rapport avec l’eau.
A une vingtaine de kilomètres de Paksé, le petit village de Paksong est aussi le siège d’une école de sous-officiers de l’armée laotienne ; les élèves s’entraînent au maniement d’un mortier et construisent des défenses, à proximité des villageois.
Dans un autre village (non identifié), la section cinéma du Service social du Laos, traverse le Xe Don sur un bac. Les opérateurs déchargent le matériel : bobines et projecteur, sous les regards curieux d’enfants venus les accueillir. Le convoi poursuit sa route le long du Mékong et s’arrête devant l’un des sites naturels les plus connus du Laos au chutes de Khone Phapheng. Au bord du fleuve, les hommes de l’Armée laotienne contribuent à renforcer les défenses d’un poste de garde assurant la sécurité de la frontière avec le Cambodge, une vingtaine de kilomètres plus loin.
Le village de Salavane reçoit la présence d’hommes et de femme lao theung, désignés également comme « Khas ». Ces derniers, par petits groupes, font leurs achats au marché, ainsi que dans un magasin, avant de retourner dans leur village. Des détails de boiseries sculptées sur une porte ou une cloison d’une pagode du lieu, présentent des scènes issues de la tradition artistique khmère et laotienne.

Note : « Kha » est un terme péjoratif signifiant "esclave" utilisé à la période coloniale pour désigner les Lao Theung (Lao des versants), population de langue môn-khmer et indigène du Laos. Il est conservé en légende pour garder une trace de la terminologie employée alors.

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